Roy Bruno

16 févr. 1943 – 6 janv. 2010

Essayiste, poète et romancier. Après une maîtrise en études littéraires à l’UQAM, il obtient en 1981 un doctorat en littérature à l’Université de Sherbrooke, avec une thèse sur la chanson québécoise. Il y consacrera 4 essais et une anthologie. Orphelin, ayant connu une enfance difficile, il devient en 1994 le porte-parole et président du Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis (COOID). Coauteur de la série télévisée Les Orphelins de Duplessis (1997), il dénonce la collusion de l’Église et de l’État dans ce dossier. Selon ses dires, il doit à la lecture et à l’écriture de s’en être sorti, non seulement sur le plan de la formation, mais aussi sur le plan personnel. Et son parcours des remarquable. Parallèlement à sa carrière d’écrivain, il mène celle de pédagogue. Professeur, notamment au collège Mont-Saint-Louis et au cégep André-Laurendeau, il continue à sa retraite à animer des ateliers d’écriture. Président de l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) de 1987 à 1996, et de 2000 à 2004, une de ses réalisations y est la Maison des écrivains. Homme de plusieurs causes, son engagement dans chacune d’elles est total. En 1993, il reçoit la Médaille d’honneur de l’Association des écrivains de langue française (ADELF) pour son dévouement au rayonnement de la langue française. En 1999, le cégep André-Laurendeau crée le Prix Bruno-Roy pour encourager la relève littéraire. Toujours en 1999, il est lauréat du prix Condorcet au nom du COOID pour sa contribution à la promotion de la laïcité et la défense de la liberté de conscience, et du prix Félix-Antoine-Savard de poésie pour Âmes partagées. Son œuvre compte une trentaine ouvrages (essais, poèmes, romans, journal). Il a aussi publié de très nombreux textes dans divers journaux et revues, et a été traduit en plusieurs langues. Né à Montréal le 16 février 1943, il y est décédé le 6 janvier 2010.

Essayiste, poète et romancier. Après une maîtrise en études littéraires à l’UQAM, il obtient en 1981 un doctorat en littérature à l’Université de Sherbrooke, avec une thèse sur la chanson québécoise. Il y consacrera 4 essais et une anthologie. Orphelin, ayant connu une enfance difficile, il devient en 1994 le porte-parole et président du Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis (COOID). Coauteur de la série télévisée Les Orphelins de Duplessis (1997), il dénonce la collusion de l’Église et de l’État dans ce dossier. Selon ses dires, il doit à la lecture et à l’écriture de s’en être sorti, non seulement sur le plan de la formation, mais aussi sur le plan personnel. Et son parcours des remarquable. Parallèlement à sa carrière d’écrivain, il mène celle de pédagogue. Professeur, notamment au collège Mont-Saint-Louis et au cégep André-Laurendeau, il continue à sa retraite à animer des ateliers d’écriture. Président de l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) de 1987 à 1996, et de 2000 à 2004, une de ses réalisations y est la Maison des écrivains. Homme de plusieurs causes, son engagement dans chacune d’elles est total. En 1993, il reçoit la Médaille d’honneur de l’Association des écrivains de langue française (ADELF) pour son dévouement au rayonnement de la langue française. En 1999, le cégep André-Laurendeau crée le Prix Bruno-Roy pour encourager la relève littéraire. Toujours en 1999, il est lauréat du prix Condorcet au nom du COOID pour sa contribution à la promotion de la laïcité et la défense de la liberté de conscience, et du prix Félix-Antoine-Savard de poésie pour Âmes partagées. Son œuvre compte une trentaine ouvrages (essais, poèmes, romans, journal). Il a aussi publié de très nombreux textes dans divers journaux et revues, et a été traduit en plusieurs langues. Né à Montréal le 16 février 1943, il y est décédé le 6 janvier 2010.