Mme Agathe Cloutier-Baird

À Montréal, entourée des siens, est décédée sereinement Agathe Cloutier-Baird. Elle laisse dans le deuil ses enfants Michael (Martha Quail), Gillian (Alain Planckaert), Richard (Nicole Poirier), Kevin (Susan Brew), Andrew (Linda Hill), Nicole (Gabriel Bodson) et Cécile (Pierre Ansay), ses petits-enfants Christopher (Christina), Julianne, Jennifer (Julien), François (Christine) et Daniel (Sarah), Erica, Bianca, Zachary et Maxime, Michael (Mélanie), Alyssa (Robbie Joel), Nancy (David), Sara (Luke), Graeme, Grégoire (Julia), Adrien (Marie-Anne), Hélène (François), Florence (Jonathan), Mathieu, Alexandre (Marie) et Julien (Caroline), et ses arrière-petits-enfants Michael, Benjamin, Anna Christina, Sophia, Matthew, Monica, Béatrice, Emmanuelle, Dominic, Naomy, Declan, Isla, Emme, Oscar, Emile, Alfred, Delphine, Ludovic, Aurélie, Jeanne et Charles.

Survécue par sa sœur Marie Macropodio et ses frères jumeaux Denis et Raymond Cloutier, elle laisse dans le deuil de nombreux neveux et nièces desquels elle était très proche.

Agathe est née à Québec, la quatrième des neuf enfants de Jean-Baptiste Cloutier et Anna-Marie Tousignant (François Cloutier, Jeanne Demers, Lise Trochu, Agathe, Laure Mesly, Marie Macropodio, Jean, Denis et Raymond Cloutier). Elle termine son cours classique, obtient une formation en soins infirmiers, puis devient Lieutenant dans les Forces armées canadiennes au camp Valcartier. Elle y rencontre un immigrant écossais, le Dr. James T. Baird, veuf et père de 4 très jeunes enfants. Ils se marient en 1953 et ont trois enfants au cours de la décennie suivante, passée en Ontario. Séparée de son mari et de retour à Montréal en 1971, Agathe est ravie de voir la place de la langue française se consolider dans la métropole. Elle travaille comme infirmière et prend des cours de « nursing communautaire » pour œuvrer dans le tout premier CLSC du Québec, le Projet-pilote A, ouvert sur la rue Jeanne-Mance. Elle est témoin de la grande pauvreté vécu à l’époque dans le quartier de Saint-Louis-du-Mile-End et se décide d’apprendre le grec moderne afin de pouvoir communiquer avec ses patients nécessitant des soins à domicile et ne sachant parler ni français, ni anglais – un exemple de sa générosité et de sa grande humanité. Agathe était cultivée et aimait le voyage, la lecture et le cinéma. 

La seconde moitié de la vie d’Agathe a été marqué par l’apparition de troubles bipolaires à la fin des années 1960, bien avant que cette maladie ne soit comprise. Malgré les défis qui se sont présentés, elle s’est montrée courageuse et résiliente.

Agathe avait la foi et était pleine de bonté. Elle avait un fort sens de la famille. Elle s’est occupée de son père au quotidien pendant des années avant qu’il ne meure et a toujours veillé sur le bien-être de ses neveux et nièces. Chacun se rappellera son grand sourire, sa fine intelligence et son humour pince-sans-rire. Ses cartes de souhaits d’anniversaire manqueront à toutes nos boîtes aux lettres.

La famille recevra parents et amis pour les condoléances lundi le 7 mai, de 16h00 à 19h00 au complexe Memoria, situé au 1111 avenue Laurier Ouest. Mardi le 8 mai, à 13h00, une messe sera célébrée à la paroisse d’Agathe, l’église Sainte-Madeleine, sise au 750 avenue Outremont. L’enterrement, au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, sera suivi d’une réception au complexe Memoria.

La famille tient à remercier chaleureusement l’équipe des soins palliatifs de l’Hôpital général juif. Des dons peuvent être faits en mémoire d’Agathe à la fondation des soins palliatifs de cet hôpital ou à la fondation Les impatients ou L’association québécoise des parents et amis de la personne atteinte de maladie mentale