M. Jean Dunberry
1930 - 2024
À Montréal, le 15 août 2024 à l’âge de 94 ans, est décédé Monsieur Jean Dunberry, fils de feu Lucina Léonard et de feu Ernest Dunberry. Il était l’époux de feu Yolande Paquin.
Il laisse dans le deuil ses enfants Lucie (André Perron), Patricia (Yves Gagnon), Max (Louise Phaneuf) et Éric (Nathalie Lévesque), ses petits-enfants Vincent (Fany Vu), Jessica (Jun Kai Xie), Alex (Alexandra Laoun), Sophie (Carl Béliveau), Louis (Ngim Taing), Philippe (Jessica Matta), Karl-Alexandre (Audrey Fortin), Max-William (Sarah Paradis) et Julia, ses arrière-petits-enfants Oslo, Olivia, Thalia, Michelle, Gabrielle, Christelle, Henri et une petite nouvelle en route. Il laisse également dans le deuil sa sœur Marie-Paule, sa belle-soeur Lucille et de nombreux nièces et neveux.
Merci pour tout ce qu’il nous a transmis comme père, les joies de notre enfance, la confiance totale, les encouragements, l’amour inconditionnel et sa présence continuelle à nos côtés.
On se rappellera que Jean s’est construit lui-même. Privé de mère à l’âge de 11 ans et de père à l’âge de 17 ans, il s’est retrouvé seul avec un frère et une sœur plus jeunes, à une époque où le Québec des gens modestes peinait en fin de guerre. Il a rapidement compris que sa vie serait celle qu’il se bâtirait lui-même et qu’il était son seul héritage. Il a su s’investir, d’instinct, trouvant les moyens de poursuivre des études classiques au Collège André Grasset pour ensuite joindre les forces armées pour devenir pilote d’avion de chasse. Frappé de myopie avant de compléter sa formation et d’obtenir «ses ailes», il quittait l’armée pour choisir le monde de la finance, un choix qui lui convenait parfaitement.
Doté d’une vive intelligence, d’une forte personnalité, d’une solide volonté de réussir et d’une habilité peu commune à prendre la mesure des gens, il a gravi tous les échelons d’une industrie du prêt personnel en pleine expansion, un secteur délaissé par des banques souvent trop exigeantes ou frileuses pour prêter à des gens ordinaires, des gens entre deux emplois, ou des gens d’ailleurs. Il connaissait autant les rues de la ville comme collecteur de prêts que les politiques monétaires de la Banque du Canada en qualité de dirigeant d’institutions financières canadiennes et américaines. Ses responsabilités l’ont fait beaucoup voyager au Canada et aux États-Unis. Il aimait le dynamisme américain, au point de considérer, puis de refuser, une promotion alléchante aux États-Unis car c’était chez lui, à la maison, entouré des siens, qu’il vivait un véritable bonheur.
Ce foyer heureux était d’abord et avant tout le fruit d’une rencontre fortuite avec une travailleuse sociale, Yolande, l’épouse d’une vie, avec qui il partageait, curieusement, une même clientèle et, surtout, des valeurs humaines communes. Un mariage heureux, béni de quatre enfants qu’ils ont élevés dans l’amour, la générosité, la sécurité et la conviction qu’ils pouvaient réaliser pleinement leur potentiel.
Nous tenons à adresser nos remerciements chaleureux et reconnaissants à tout le personnel du 6ème étage du CHSLD Laurendeau, plus particulièrement ceux de l’aile A, qui s’est occupé de lui avec patience et compassion, l’a accompagné et aidé à conserver sa dignité jusque dans les derniers instants.
Des funérailles privées seront tenues ultérieurement. Les personnes qui le souhaitent peuvent faire un don à sa mémoire à Sclérodermie Québec ou à Parkinson Québec.
Dons suggérés :
Sclérodermie Québec
Parkinson Québec