Avis de décès

Mathilde Rivas

Mme Mathilde Rivas


1935-2020

Au Pavillon Alfred-Desrochers de Montréal, le 11 avril 2020, à l’âge de 84 ans, est décédée Mathilde Rivas Lheureux.

Elle laisse dans le deuil ses deux garçons qu’elle aimait plus que tout, Éric et Pierre Emmanuel Lheureux et sa conjointe Noëlla Tétreault, sa nièce Christine Levrot; sa nièce et son neveu d’outre-mer Dominique et Jean-Luc Rivas et son épouse Brigitte (Brachet), ainsi que leurs enfants; sa belle-sœur et grande amie d’enfance et de jeunesse Jeanine Rivas; ainsi que les membres d’une famille trop lointaine et les ami(e)s sincères qui l’ont accompagnée tout au long de sa vie.

Rendre hommage ainsi à Mathilde en quelques mots - c’est douloureusement impossible - tant il y aurait d’histoires incroyables à raconter, de louanges à répéter et de souvenirs à se remémorer. Quelle femme ! Quelle femme courageuse et puissante ! Quelle vie ! Elle aura tout fait, tout vécu, tout affronté et presque tout surmonté. Elle aura veillé sur tout et elle aura veillé sur nous jusqu’à la fin - et plus souvent qu’autrement toute seule.

Ceux qui l’ont connue en garderont un très précieux souvenir, ancré dans leur cœur - sa présence, son don d’elle, tous ses élans spontanés, ses fous rires et ses exubérances inspirantes.

Exilée malgré elle de son Algérie natale, son « chez elle », Mathilde aura su, les 20 dernières années de sa vie, goûter à nouveau à ce qui se rapprochait le plus de son paradis perdu – les îles de la Madeleine. Elle les adorait, avec leurs plages sublimes qui lui rappelaient tant celles d’Oran de sa jeunesse !

Une véritable Andalouse !

En raison des circonstances de cette pandémie qui nous immobilise, nous avons été incapables d’accompagner Mathilde dans les moments les plus critiques et les plus importants. Pour cela, nous tenons à remercier profondément et davantage encore tout le personnel de l’IUGM, du pavillon Alfred Desrochers (Liliana, Eduardo, Gerti, Annie, Rose… impossible de tous les nommer tant ils ont été nombreux) pour les soins qu’ils ont prodigués à Mathilde et les liens d’affection qu’ils ont tissés avec elle depuis presque trois ans. Et surtout merci à vous tous qui avez mis votre santé en danger pour veiller sur elle au cours des dernières semaines de sa vie.

 Le contexte actuel ne nous autorise pas à célébrer des funérailles pour le moment.

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