Avis de décès

Alain Beaulieu

M. Alain Beaulieu


1931 - 2023

La famille accueillera parents et amis au :

La cérémonie aura lieu:

Le samedi 6 janvier 2024 à 16h

Alain Beaulieu est né le 7 décembre 1931, d’Aline et d’Éliphas Beaulieu. Il venait donc d’avoir 92 ans. Il était un des derniers d’une famille de dix enfants.

Époux de Lucille Beaulieu à qui il vouait tout son coeur, son âme. Père de Érick et Charles le conjoint de Mélanie Demers qui était son beau-père chéri et Maxime et Xavier (enfants de Charles et Mélanie) qui était leur grand-père adoré. Nous avons tous le coeur lourd…

Comme Érick et Charles aimaient bien l’appeler, ‘Pa’ est subitement décédé d’une défaillance cardio-vasculaire dans la nuit du 20 décembre dernier. Sa famille était sa raison d’Être.

Comme il le souhaitait, il n’y aura pas de cérémonie religieuse, juste une ambiance d’authenticité, comme il l’a toujours disposé en lui-même et pour les autres.

Au centre Memoria, à la fin de notre rassemblement en son honneur, entre 16:00 et 17:00, nous vous invitons à venir très spontanément partager une simple anecdote affectueuse qui vous a lié à lui (vraiment pas nécessairement un discours !), autour d’un partage qui conclura notre rencontre.

* * *

Alain était d’une sociabilité aussi infatigable que contagieuse, adorant rencontrer son prochain. Il persistait à rencontrer l’autre en personne, peu importe les produits ou services dont il avait besoin.                         Il s'accommodait difficilement des écrans pour rester le plus proche possible de l’Humain.

Grand amoureux de son pays qu’il continuait d’espérer voir s’officialiser un jour, le Québec, il a toujours eu une fascination affectueuse pour explorer ses origines et celle des autres.

Sa bibliothèque était surtout garnie d’oeuvres philosophiques, voué à vivre toujours plus intimement « le grand mystère de la vie » , comme il aimait tant l’évoquer.

Sa spiritualité carburait au panthéisme, comme son philosophe préféré Spinoza: apercevant le divin dans l’infinité des manifestations du monde, ce qui le gardait à l’affut du moindrement émerveillant. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, il ne manquait jamais une occasion de remarquer le nouveau bourgeon dans l’arbre du printemps, jusqu’à la vastitude du ciel coloré d’un coucher de soleil. Alain tenait à nous ramener à l’ordre de la Nature et de son mystère… Cela le transcendait, spécialement auprès de ses petits enfants où l’amour infini et l’émerveillement se conjuguaient si chèrement dans son coeur.

La poésie qu’il aimait réciter de temps à autre, de la plus loufoque à la plus « fond-à-mentale », constituait un phare vivifiant pour contrer les noirceurs grandissantes de notre monde, sans jamais céder au pessimisme pour autant. La lecture, la poésie, le chant et les dictons constituaient sa discipline pour cultiver sa forme intellectuelle quotidienne. Doté d’un bon sens de l’humour, les plaisanteries, les jeux de mots et les taquineries sympathiques étaient une source d’amusement et de joie constantes pour Alain. Il aimait maintenir sa forme physique en respectant un régime alimentaire aussi gourmand que bien équilibré et prenait des marches méditatives, quotidiennement. Il a complété 7 marathons de Montréal durant sa cinquantaine.

Il aimait nous partager son expérience de vie et ses conseils. La sagesse de sa joie de Vivre nous guidait. C’était un Humaniste animé d’un optimisme réflexif qui demeurera une source de résilience et d’espoir pour tout ceux qui ont appris à le connaître.

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