Avis de décès

Serge Demers

M. Serge Demers


1961 - 2024

Le 9 janvier dernier, Serge Demers, mon beau Serge d’amour que j’aimais tant, est parti à l’âge de 62 ans, sans faire de bruit, tout comme il a toujours vécu. 

Son départ, soudain et abrupt, en moins de 12 heures, des suites d’une hémorragie cérébrale causée par une leucémie foudroyante, a créé une onde de choc terrible chez tous ceux et celles qui l’ont connu.

Serge était toujours calme, souriant, il aimait la vie et voulait vivre jusqu’à 100 ans. Sa bonté, sa douceur et sa bienveillance rayonnaient auprès de tout le monde. Il avait à cœur le plus grand des respects pour l’environnement et la justice sociale, ce qu’il incarnait, entre autres, par son mode de vie que l’on peut nommer de « simplicité volontaire ».

Serge était travailleur communautaire depuis plus de 30 ans chez Diogène, organisme dont la mission est « d’accompagner et de soutenir des adultes ayant des problèmes de santé mentale sévères et persistants et vivant une situation d’itinérance et/ou des problèmes de judiciarisation et ce, dans le but d’atténuer leur détresse psychosociale et de favoriser leur autonomie ».  Il aimait profondément son travail, empreint d’une grande humanité. Il aimait ses participants et avait peine à imaginer sa retraite à venir dans les prochaines années.

Il restera à tout jamais comme un rayon de soleil, de bienveillance et de sagesse dans nos cœurs éplorés.

Serge laisse dans le deuil, sa conjointe tant aimée, Diane Turbide, sa belle-fille, Annick Beauvais et son conjoint Charles Deslandes, sa belle petite-fille Thaïs Odile Roche, qui l’avait si bien surnommé « Serjounet d’amour », son fils bien-aimé, Étienne, sa mère, Reine Demers dont il était le petit dernier, sa sœur, Ginette et son conjoint Daniel Mallette, son frère Jean-Guy et son épouse Kate Tremblay, ses neveux et nièces ainsi que tous ses amis-es, ses collègues de travail et ses participants.

En tant que conjointe, je tiens à remercier du fond de mon cœur, toute l’équipe des soins intensifs de l’hôpital Sacré-Cœur qui a fait preuve d’une grande humanité dans l’accueil des proches et dans l’attribution des soins palliatifs pour les quelques trop courtes heures qui ont précédé son décès.

Toutefois, je tiens aussi à déplorer la déshumanisation des services de santé de première ligne (GAP et services hospitaliers d’urgence) résultant de l’échec lamentable des mesures de prise en charge instaurées ces derniers temps.

Une rencontre pour partager notre tristesse et nos bons souvenirs, aura lieu, en toute simplicité, à l’image de Serge, le dimanche 4 février à la salle 100 du Centre St-Pierre situé au 1212 rue Panet à Montréal de 13:30 h à 17 h.

Au lieu de fleurs, la famille serait reconnaissante que vos sympathies se traduisent plutôt par un don à un organisme communautaire de votre choix qui s’occupe des itinérants et/ou des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Partager :